vendredi 21 décembre 2012

Cela fera bientôt 2 heures que mon fils pleure sans raisons. On a tout essayer. couche, couvertures, pas couvertures, sirop, vicks, etc. Toute la semaine comme ça. Le manque de sommeil me transforme en monstre. J'ai beau tout essayer pour rester calme, j'ai beaucoup de difficultés à le faire. Je me sens immonde et une mauvaise mère dans ce temps-là. C'est extrêmement difficile. Je pense à mon retour au travail et je ne sais pas comment je vais y arriver...

jeudi 20 décembre 2012

Amitiés

Bon, d'accord... Pas d'amis du tout est un mensonge. Il me reste bien un ami et quelques vagues connaissances de "avant" ma séparation. Car, oui, je suis séparée. J'ai rejoins cette fabuleuse statistique voilà maintenant presque 5 ans. Et quand un couple se sépare, les gens choississent leur camp. Très peu ont choisis le mien. Il faut croire qu'une mère célibataire, ben c'est pas cool, cool à avoir dans les partys... Ma séparation fut dure. Je l'ai vraiment mal prise. Mais ce ne fut pas une peine d'amour. Je me suis bien rendue compte rapidement que je n'aimais plus mon conjoint, celui qui partageait ma vie depuis 10 ans, père de mon fils. Je lui avais tout donné, il ne restait plus rien. Il a tout pris. Ce fut dur parce que c'était un échec. J'avais échoué. Échoué ma famille. Je ne voulais pas de cette vie d'enfants "barouettés" d'un bord pis de l'autre pour mon fils. Ce fut vraiment difficile de l'accepter. D'accepter que cette réalité était maintenant celle de mon fils et c'est toujours dur même après toutes ces années. Je n'ai jamais été douée pour l'amitié. Les chums, oui. Ça pas de trouble. J'ai jamais eu de problème pour trouver quelqu'un pour partager ma vie. Mais pour les amis, j'en ai eu très, très peu. On dirait que c'est juste pas fait pour moi. Et plus les années avancent et que les déceptions s'accumulent, moins j'ai envie de m'en trouver d'autres, des amis. Je me repli ssur moi-même et ça fait mon affaire. Je parle à un écran d'ordi et je ne demande pas plus... Je suis exigeante envers moi-même, je le suis peut-être autant envers les autres. À réfléchir. Dodo de bonne heure ce soir. Pas le choix. Bébé se lève tellement tôt. Un épisode de "How I met your mother" et je file sous les couvertures.
J'ai quelques minutes avant de retourner piquer un somme. Encore une nuit horrible, nouveau bébé oblige,( pas si nouveau que ça en plus!) qui vient de passer. Je voulais revenir sur ce besoin d'écrire. J'ai besoin de pouvoir dire à quelqu'un. (Ce blog pourrait bien devenir mon meilleur ami faute d'en avoir dans la vraie vie) Bien sûr, avec mon besoin d'anonymat, les noms pourraient êtres changés, les histoires déformées et exagérées pour sûr, pour que personne ne se reconnaisse. Je resterais donc vague sur plusieurs choses, m'inventerait des bouts de vie plus palpitants les uns que les autres, mentirait sans honte et divaguerait sur le sens de ma vie. À plus, futurs lecteurs ou pas du tout...

Un retour.

Bon, j'exagère un peu avec le titre. Ma vie n'est pas un bordel total. Mais il ne faut pas laisser la vérité se mettre au travers d'une bonne histoire, n'est-ce pas ? J'ai décidé de renouer avec la blogeuse en moi, avec l'écrivaine en moi plus précisément. J'en ai de besoin, je crois bien.